missrainbow

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Vendredi 21 août 2009 à 20:21

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Chapitre 20

En sortant de sa chambre le lendemain matin, Hermione espérait toujours que Drago serait là, à l’attendre, et qu’il lui parlerait à nouveau, qu’il oserait lui redire combien elle lui avait manqué et comme il était difficile pour lui de devoir agir comme s’ils étaient des inconnus. Elle secoua la tête pour faire sortir ces pensées. Il ne fallait pas qu’elle espère et pourtant … ce qu’il lui avait dit dans le train l’avait complètement bouleversée. Malgré elle, son esprit vagabonda là où elle refusait qu’il se rende. Si elle lui avait réellement manqué, il ne pourrait pas continuer à l’ignorer ou à l’insulter. Maintenant qu’ils se connaissaient, il était inconcevable qu’il agisse de la sorte, ça aurait été complètement illogique !! Et puis, elle devait bien avouer qu’elle ne désirait rien de plus que de pouvoir lui reparler librement comme au cours de leurs vacances.

 

Malheureusement, Drago n’avait vraisemblablement pas la même logique que la jeune fille et la salle commune était tout aussi déserte que la veille. Hermione ne put retenir un profond soupir de déception. Elle se faisait sûrement des idées. Elle entra dans la salle de bain en se forçant à penser au premier jour de cours qu’elle allait vivre aujourd’hui. Elle n’arrivait pourtant pas à détacher ses pensées du beau préfet et cela l’ennuyait. Elle ne supportait pas n’être pas maître de ses émotions. Elle devait pourtant admettre que sa vie avait changé depuis le séjour de Drago chez elle. Elle avait changé.

 

En arrivant dans le Grande Salle, Hermione se dirigea calmement vers la place que lui avaient réservée ses amis. Malgré toutes ses bonnes résolutions, elle se retourna un instant vers la table des Serpentards et croisa le regard de Drago pendant une fraction de seconde. Ce dernier se détourna, comme électrocuté, et se lança dans une grande discussion avec sa voisine, qui s’avérait être Pansy Parkinson. Cet évènement suffit à Hermione pour qu’elle prenne sa décision. Cette fois, il ne s’en tirerait pas sans donner la moindre explication, et si elle le pouvait, elle était même prête à le faire changer d’avis et de comportement. Elle tenait à lui et ne supportait pas d’être ignorée. En plus, il était évident qu’il mourait d’envie de lui parler, vu la réaction démesurée qu’il avait eu alors qu’il n’avait fait que croiser son regard.

 

Hermione se laissa tomber sur le banc, entre Ron et Ginny.

-Bonjour ! Bien dormi ?

- Et toi ? Ca s’est bien passé ? Il n’a pas été insupportable avec toi, j’espère ?

Elle n’eut aucun mal à comprendre de qui Harry parlait mais Ron s’était instinctivement tourné pour fixer l’objet de la conversation, que Harry fusillait déjà du regard, les sourcils froncés. Il était évident qu’il était inquiet et sa mine fatiguée prouvait qu’il avait passé une partie de la nuit à veiller, attendant sûrement que sa meilleure amie vienne lui demander une aide quelconque.

- Oh non ! Ne t’inquiète pas ! … En fait, je ne l’ai même pas vu.

- Quoi ? Il n’a pas essayé de t’insulter ou … de te tuer ?

- Ron ! Nous sommes des gens civilisés et nous sommes préfets-en-chef ! Les gens civilisés ne s’entretuent pas uniquement parce qu’ils ne s’apprécient pas !

- Mouais … Mais quand même, ça m’étonne…

- Ecoute Ron, je sais me défendre ! J’ai mis les points sur les i une fois dans le train et il ne m’a pas embêtée depuis.

- Mais quand même …

Il se rapprocha du centre de la table et les trois autres firent de même.

- … c’est un Mangemort, ne l’oublie pas !

- Ron, on n’en sait rien !! s’indigna Hermione.

Cependant, elle ne parla plus et fut soulagée de voir s’approcher le professeur McGonagall pour faire la distribution des emplois du temps. En effet, ils n’en savaient rien, mais Hermione avait des doutes, de gros doutes même. Elle avait un très mauvais pressentiment à ce sujet.

 

La journée passa lentement et les cours se succédèrent. Comme prévu, chacun des professeurs commença son cours en faisant un long exposé sur l’épreuve des ASPIC qui se tiendrait à la fin de l’année scolaire et sur tout ce que les élèves devraient maîtriser pour avoir une chance. Les cours débutèrent ensuite sur les chapeaux de roue, il était inutile de perdre du temps vu la difficulté du programme.

Chaque fois que les Gryffondors suivaient les mêmes cours que les Serpentards, Hermione s’attendait à une pique de la part de Drago, envers elle ou son pire ennemi mais il restait toujours muet et, bizarrement, très discret.

 

A l’heure du repas, les élèves de septième année et tous exténués et stressés. Le repas était curieusement silencieux et on entendait seulement les soupirs désespérés et les claquements des couverts contre les assiettes.

- C’est le premier jour de l’année et je n’ai pas réussi à faire la disparition de McGonagall ! Comment veux-tu que je réussisse mes ASPIC ?

- Moi non plus, Ron, mais on va y arriver. De toute façon, on DOIT y arriver pour le prochain cours. Tu sais bien qu’elle nous a donné un entraînement supplémentaire !

- Comment veux-tu qu’on est le temps de tout faire ! C’est impossible ! Je ne sais même pas si j’aurai fini pour Noël ! Flitwick et Rogue nous ont demandé 90 cm de parchemin et Slughorn veut la recette du Félix Felicis ! Il avait pourtant dit l’an dernier qu’elle était très délicate à préparer !!

- Je peux vous refaire un programme de devoirs si vous voulez.

- … Harry, quand est-ce que tu comptes faire le premier entraînement de Quidditch ? C’est notre dernière année et il faut qu’on rentre dans la légende !

 

Hermione arrêta de suivre la conversation. C’était l’année des ASPIC et elle ne comprenait pas comment ils pouvaient penser à la saison de Quidditch. Elle se dépêcha de manger. Il faudrait qu’elle se rende à la bibliothèque ce soir avant d’aller se coucher. La soirée s’annonçait longue et elle était très fatiguée mais elle refusait de prendre du retard dans ses devoirs dès le premier jour.

 

Il était prêt de minuit lorsqu’elle arriva enfin dans sa salle commune. Elle avait pris sa décision et il fallait qu’elle parle à Drago mais il n’était pas là. Elle s’approcha de la porte de la chambre de son compagnon et frappa. Comme il ne répondait pas, elle se décida à entrer et regarda par la porte entrouverte. La chambre était vide. Malgré l’heure tardive, Drago n’était toujours pas rentré. Soulagée de ne pas avoir à lui parler ce soir, elle se dirigea dans sa chambre et s’endormit avant de l’entendre rentrer.

 

Deux semaines se déroulèrent dans le même rythme effréné. Malgré tous ses efforts, Hermione ne se retrouva jamais seule à seul avec Drago. Elle souffrait. Il lui était difficile de le voir chaque jour sans pouvoir lui adresser la parole. De plus, Harry et Ron passaient leurs journées à  parler de lui, toujours aussi étonnés par le manque de réflexions désagréables.

- Deux semaines ! Deux semaines et pas une seule insulte ! Je me demande bien ce qui a pu se passer !

- Moi je trouve ça louche. Si tu veux mon avis, il prépare quelque chose de malsain.

Il était évident pour Hermione qu’il fallait que la situation change. Ils étaient dans une impasse et il devait prendre une décision : soit il lui reparlerait, ce qui lui ferait le plus grand bien, soit il décidait de vraiment se comporter comme si rien ne s’était passé et personne n’aurait de soupçon.

 

Le soir même, Hermione se rendit dans la salle commune de bonne heure. Elle était prête à rester éveillée toute la nuit s’il le fallait pour lui parler enfin. Elle n’eut cependant pas longtemps à attendre avant que Drago n’arrive. En voyant le tableau pivoter, elle paniqua. Après tout, elle n’avait aucune idée de ce qu’elle allait pouvoir lui dire ni de sa réaction. Drago entra et se figea. Il inspira profondément et entama lui-même la discussion.

- Hermione, …

- Tiens, tu te souviens de mon prénom ? Je n’aurais pas cru !

Toute la souffrance de ces derniers jours lui remontait dans la bouche telle un venin et elle comptait bien lui faire comprendre.

- Hermione, je …

- Comment peux-tu être aussi hypocrite ? Dans le train tu me dis que je t’ai manqué et tu passes deux semaines à m’ignorer !

- Tu sais que …

- Oui, je sais ! Tu voulais que tout redevienne comme avant mais m’ignorer c’est plus facile ! Tu n’as pas assez de cran pour prendre une véritable décision ! J’avais cru te connaître et que tu étais différent ! Je me suis trompée … tu es toujours le même petit con !!

Les larmes coulaient maintenant sur son visage. Des larmes de rage. Elle s’était levée sous l’impulsion de la colère et criait sans pouvoir s’arrêter.

- Prends une décision ! Aie des couilles au moins une fois dans ta vie !

 

Drago la regardait, interloqué, mais ne cherchait pas à l’interrompre. Ce qu’elle disait était vrai. Il n’avait pas eu assez de cran pour prendre une décision. Il devait lui donner une explication… Mais elle ne pouvait s’arrêter de hurler, hors d’elle, face à lui. Il s’approcha et bloque ses poignets dans une seule de ses mains et passa l’autre sur son visage, lentement.

- Je ne veux pas que tout redevienne comme avant, Hermione. Mais tu dois comprendre que je ne peux pas vivre non plus comme quand j’étais chez toi.

- Pourquoi ?

Hermione se sentait bête de poser cette question mais après tout elle voulait connaître la réponse. Elle n’osait plus bouger. Elle sentait la chaleur de sa main contre son visage, séchant ses larmes. Elle retrouvait plus que l’intimité qu’ils avaient eue auparavant et elle ne voulait pas briser cet instant. Drago s’était rapproché et la regardait droit dans les yeux. Elle baissa automatiquement la tête et les larmes recommençaient à couler.

Drago lui prit le menton et releva lentement sa tête.

- Hermione, je ne veux pas me comporter avec toi comme je l’ai fait ces six dernières années. Mais je ne peux pas faire autrement devant les autres.

- Oui mais là ? Quand nous sommes seuls, tu ne pourrais pas être … naturel ?

- Si, mais seulement ici. Dans les couloirs et devant les autres, je recommencerai à t’insulter et à être « un petit con ». Mais j’espère que tu sauras que je ne dis pas ce que je pense.

- Merci.

 

Elle baissa les yeux pour essayer d’interrompre un autre flot de larmes qui la submergeait. Drago lui lâcha délicatement les poignets et la prit dans ses bras. Il la serra un court instant avant de repartir en direction de sa chambre.

- Bonne nuit, Hermione.

- Merci pour tout Drago … C’est bon de te retrouver.

Il sourit avant de fermer la porte.

 

***

 

J’espère que ça vous a plu ! Merci à tous de m’avoir souhaité de bonnes vacances, elles étaient superbes !!

Je suis allée à Marineland alors c’était complètement magique !!

Bisous et à demain pour un autre chapitre.

Miss Rainbow

Dimanche 23 août 2009 à 18:19

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Chapitre 21

Après la discussion que Drago et Hermione avaient tenue dans leur dortoir, la vie retrouva son cours normal au château, en apparence du moins. Comme promis, Drago avait recommencé à insulter les Gryffondors et à harceler son pire ennemi. Harry et Ron avaient aussitôt arrêté de s’inquiéter quant à son comportement et cessaient d’en parler avec Hermione. De plus, la quantité de travail qu’ils avaient constamment depuis la première semaine de cours les empêchait d’avoir de véritables conversations.

 

Cependant, l’atmosphère était très différente dans la salle commune des deux préfets-en-chef où ceux-ci avaient pris l’habitude de se retrouver pour faire leurs devoirs et parler de tout et de rien. Hermione avait retrouvé sa bonne humeur. Parler de nouveau avec Drago était un soulagement pour elle qui lui permettait de se sentir moins seule. Vivre loin de ses amis était une épreuve. Même si elle parlait beaucoup à Drago, lui expliquant tous ses malaises et ses craintes, il lui arrivait de pleurer la nuit, réveillait en sursaut par son rêve où Drago apparaissait comme la victime ou le bourreau.

 

Le mois de septembre passa à une vitesse alarmante et octobre arriva, ainsi que les premières pluies et l’annonce du premier match de Quidditch qui opposerait Serpentard à Gryffondor. Harry et Ron, qui avaient déjà pris énormément de retard dans leur devoirs, ne parlaient que de ça et passaient leur soirée sur le terrain de Quidditch.

- Ginny, tu devras faire attention à ce que fait Colin. Il faut que tu lui passes le Souaffle le moins souvent possible.

- Harry ! Je sais ! Tu me le répètes 5 fois par jour !!

- Et Ron, tu devrais faire plus attention à ton but central.

- Oui, sans doute …

 

Hermione poussa un soupir. C’étaient les seuls mots qu’elle parvenait à entendre de ces amis depuis une semaine. Le match aurait lieu le lendemain et la tension était à son comble. Harry, d’habitude si calme, ne pouvait s’empêcher de répéter inlassablement les mêmes conseils. L’équipe était sans aucun doute la pire qu’ils aient eu depuis longtemps. La plupart des élèves n’avaient pas voulu se présenter pour la formation de la nouvelle équipe de Quidditch, l’important étant de rester le plus discret possible : les parents ne souhaitaient pas que leurs enfants soient mis en avant et que ce soit une raison pour une attaque de Mangemorts. Harry, en tant que Capitaine de l’équipe, avait du se contenter de Colin Crivey comme troisième poursuiveur et n’avait pas pu changer ses deux batteurs. Heureusement, Ron s’était amélioré au point qu’une victoire des Gryffondors devenait envisageable.

 

A ces côtés, la conversation tournait à la dispute. Ron se plaignait qu’il était nul et qu’il voulait partir de l’équipe et Ginny s’acharnait sur Harry qui lui répétait toujours les mêmes conseils.

- Oh ! Du calme ! Vous devez rester une équipe unie !

- Tu as raison Hermione mais ce serait plus simple si …

- Arrête !!

- …

- Merci. Sinon, comment se passent tes rendez-vous avec Dumbledore ?

Les quatre amis se rapprochèrent pour que les autres élèves ne puissent pas entendre leurs chuchotements.

- Dumbledore a une bonne idée de qui pourrait être R.A.B. et il m’a dit que nous partirions à sa rencontre après le match.

- Dumbledore pense qu’il a un horcruxe ?

- Je ne sais pas …

- Si c’était le cas, il n’en resterait que trois horcruxes et la partie de l’âme de Tu-Sais-Qui qui se trouve dans son corps.

- Sûrement … Le problème c’est qu’on n’est pas sûr qu’il y ait bien sept horcruxes.

- Dumbledore pense que …

- Dumbledore le pense mais il n’en sait rien !!

- Harry, tu sais très bien que le chiffre 7 a des vertus magiques. Ce serait une bonne raison pour que Voldemort décide de créer sept horcruxes.

- Hermione, tu sais aussi bien que moi que ce n’est pas le seul chiffre magique. Le 12 par exemple …

- 12 !!

Ginny détourna la tête. L’idée qu’il y ait sept horcruxes était déjà assez dure à admettre mais douze !!

- On ne peut pas se contenter de supposer. Si j’arrive devant Voldemort et que j’essaie de le tuer parce qu’on a trouvé six horcruxes et qu’il y en avait douze …

Les yeux de Ginny se remplirent de larmes. Harry n’avait pas trahi sa parole et faisait de son mieux pour traiter Ginny uniquement comme la sœur de son meilleur ami. Il voulait la protéger et ne sortirait avec elle qu’une fois le danger complètement écarté. Néanmoins, il était difficile pour Ginny d’agir comme si elle ne savait pas que celui qu’elle aimait allait sans doute se sacrifier dans le but de sauver la communauté des sorciers. Peu lui importait les autres du moment qu’elle se trouvait avec Harry.

 

Hermione remonta calmement dans sa chambre. Elle savait que Drago ne l’attendrait pas ce soir, sans doute trop stressé par le match qui aurait lieu le lendemain. Il se sentait mal à l’aise d’insulter Hermione en public et même de s’en prendre à ses amis parce qu’il savait qu’elle en souffrait. Il avait beau s’excuser, le mal était fait. Il préférait donc prendre ses distances et lui rendre la vie plus facile. Ce soir, il ne l’attendrait pas et elle n’aurait pas à lui souhaiter bonne chance. Après tout, elle n’avait pas à choisir son camp et Gryffondor était son équipe.

Une fois dans son lit, elle eut du mal à fermer l’œil, repensant sans cesse aux paroles de Harry. Tu sais aussi bien que moi  que ce n’est pas le seul chiffre magique. Le 12 par exemple.

 

La journée du lendemain fut une véritable épreuve pour Hermione. Comme prévu, les deux équipes étaient lamentables et tout se jouait entre les deux attrapeurs, tous deux chers au cœur de Hermione. Elle était heureuse qu’aucun de ses amis ne soit à ses côtés : ils n’auraient pas compris pourquoi elle regardait avec tant d’attention la course poursuite entre Drago et Harry dans les airs, se cachant parfois les yeux de peur de voir l’un des deux tomber.

Malgré tout, Harry restait le meilleur attrapeur et fut le premier à se saisir du Vif d’or, juste au moment où les doigts de Drago se refermaient sur son poignet. Les Gryffondors gagnaient le match de 170 à 40. Hermione dut faire des efforts pour sembler aussi heureuse que tous ses camarades mais elle ne pouvait s’empêcher de lancer des coups d’œil à l’endroit d’où Drago venait de disparaître.

 

Après avoir fait la fête dans la tour des Gryffondors, Hermione revint dans son dortoir qu’elle trouva désert. Elle rejoignit sa chambre et écouta attentivement ce qui se passait dans la chambre d’à côté. D’après le bruit, elle conclut que Drago était rentré mais que ce soir-ci, elle ne pourrait pas compter sur elle pour lui confier les sentiments qui l’avaient assaillie pendant le match.

 

***

 

Je sais que j’avais dit trois en trois jours mais c’était impossible !

Je ne voulais pas bâcler un chapitre et il me faut au moins deux jours en fait pour les écrire.

Celui-ci n’est pas génial parce qu’il ne se passe pas grand-chose mais il me permet de faire le pont, vous verrez ;p

Bisous et merci à ceux qui ont le courage de me lire !!

Miss Rainbow

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